Le blog de Saphtyne

du temps pour exister, du temps pour savourer les moments de bonheur, du temps pour se les remémorer, mais aussi du temps pour guérir, du temps pour oublier, laisser le temps au temps

une parcelle de mon coeur l'aime encore, l aimera toujours, toute ma vie, dans mon petit coeur là, il y a cette place que tu as gagnée. J ai beau tout faire pout t oublier, te haïr ?

tu reviens à chaque fois dans mon coeurs, à chacune de tes paroles, je retombe, dois alors ne plus t entendre ? à chaque vision de toi, je retombe, dois je alors ne plus te voir ? dois je vraiment tout quitter ? ces kms que j ai mis entre nous ne suffisent donc pas ... je voudrais tout jeter mais cela n est pas possible, nous sommes amis, et au regard alentours, ils sont peu nombreux les vrais amis.

est ce que l amour veut toute la souffrance, non pas celle de t oublier, mais celle de ne pouvoir crier " je t aime".

pourquoi devoir cacher au monde entier ces sentiments. je sais la valeur des miens, qu en est il des tiens ? y en a t il encore d abord ???

où trouver la force d avancer ? dans quel espoir se cache t il ? pourquoi tout est si noir autour de moi. lorsque je t'aimais, je connaissais la lumière et le bonheur, mais qu est ce que le bonheur, quelle est donc cette notion dont j ai tout oublié toute saveur avec ton départ ??

où est donc cette lumière ? il y a sans doute un chemin ? oui je voudrais y croire, mais la force m abandonne et je ne sais pas comment la retenir ...

quelle galère est ce donc cela ? l amour fait plus de mal lorsqu il est perdu que la joie qu il procure lorsqu on le serre entre ses bras ...

comment passer de l un à l autre ? y a t il une façon d avancer ? pourquoi avoir tout oublier ? pourquoi est ce que je ne me souviens de rien d autre que de toi ?

adoucit il vraiment les blessures ? il parait. c'est sans doute vrai. Perdre la femme que l'on aime parce qu'elle ne veut plus de vous, c'est sacrément difficile.

pourtant je prends du recul, de plus en plus, et puis, j'écris, je parle avec Toi qui sait si bien me conseiller avec ton regard extérieur et neutre. L'amour et ses affres, tu sais ce que ça veut dire aussi ...

C'est difficile d'oublier la douceur de ses mains, son sourire, ses baisers qui me faisait m'évanouir de bonheur, ses sourires, ses rires ... sa sensualité : elle est femme dans toute sa splendeur.

J'y pense, je souris, au fur et à mesure, seuls les souvenirs heureux s'accrochent, ils tiennent mon coeur debout, à bout de bras, pour que je ne m'éfondre pas ...

Elle est femme, je l'ai tant aimée !

de nombreuses choses ces derniers temps, comment se libérer des poids par l'écriture, dialoguer avec une feuille blanche (enfin un ecran et un clavier en l'occurence).

Ca apaise beaucoup et de savoir que ça interpelle du monde, ça fait tout drôle.

mon histoire avec Elle est vraiment très belle, si pariculière, si douce, si tendre, dans un moment ou l'on avait un besoin particulier de tendresse, d'affection, de savoir qu'il y avait quelqu'un là, pour qui l'on comptait. C'est important, et je m'en rends compte chaque jour un peu plus lorsqu'à la maison, le dialogue passe mal, voire pas du tout ... chez moi et dans d'autres foyers d'ailleurs ...

Elle, une nana extra, belle comme le jour, pour qui j'aurai décroché la lune ! Aimer de trop peu faire fuir l'autre je l'ai appris à mes dépends.

Et puis on était vraiment sur la même longueur d'onde, Elle et moi, à se comprendre sans se parler, à savoir nos moindres ressentis, à partager les émotions, belles ou tristes d'ailleurs.

Elle ... quand j'y pense, c'est la plus belle chose que de l'avoir rencontrée.

Enfin je dis ça les jours de non souffrance, parce qu'il n'en serait pas ainsi si je devais faire le bilan des joies et des peines ...

Il m'a trotée une chanson tout à l'heure dans ma cuisine ! le sourire aux lèvres ! est ce de bonne augure ?
le pire c'est qu'elle a débarquée sans crier gare de je ne sais où (pas entendue, ni à la radio, ni à la tv, ni eu entendu parlé de son interprète, le mystère !)

je crois qu'elle est de Claude Barzotti ?

"je ne t'écrirai plus
je n'en ai plus besoin
je ne t'écrirai plus
maintenant tout va bien
je ne t'écrirai plus
le calme est revenu
la tempête a cessé
j'ai fini de t'aimer"

c'est cool non ??? -------- je vais essayer d'y croire !

laisser le temps au temps

lui permettre d'adoucir les souffrances

ne plus la regarder qu'avec les yeux de l'amitié ... simplement

En reponse à ton comm sur l'Amour différent de la passion. Je crois qu'on peut aimer, sans forcement que cela soit passionnel, quelqu'un qui ne nous aime pas ou qui fait semblant de nous le faire croire.

C'est vrai que le regard joue beaucoup. Je la vois, elle est belle, dedans, dehors bien sur aussi, et je l'aime. Les premiers mois ont été plus que magnifique, mais j'ai voulu tellement donner et Elle ne voulait pas recevoir.

Mais, il faut être réaliste : je donne parce que je l'aime, j'offre, je suis là, etc ... En retour, rien ou si peu, enfin dans les derniers temps, j'entends, car, il n'en a (heureusement) pas toujours été ainsi.

mais je crois aussi que cela tient à la nature si particulière de notre relation, à toutes les contraintes extérieures, à ce que l'on ne puisse rien dire, rien montrer surtout !

La pression extérieure a été pour une part très importante dans notre séparation. Je n'arrive d'ailleurs pas encore à bien comprendre pourquoi Elle a eu une telle réaction de "rage". Il faut dire que chaque discussion était vouée à l'echec, lorsqu'elles venaient de moi. Elle prenait tout pour reproche alors que non, ce n'était que simple constatation qui ouvrait (devait ouvrir ?) le dialogue pour mieux se comprendre. Elle fermait chaque porte, sans doute pour mieux se protéger.

Il faut dire que les choses ne sont pas facile lorsque chacun des protagonistes est marié ...

je n'ai pas de pensées plus objective lorsque j'évoquerai Elle. Bien sûr ! l'Etre Aimé est forcement le plus beau qui soit, unique et irréprochable de défauts, bourré des qualités humaines les plus nobles, toujours souriant et joyeux, oubliant les soucis de la vie.

qui n'a mis celui ou celle qu'il aime sur un pieds d'estal ?

lorsque la rupture arrive et que la chute est inéluctable, on redécouvre l'autre, humain tout simplement, avec ses manies et ses défauts, dont personne n'est exempt.

et le temps qui passe devrait cicatriser nos blessures n'est ce pas ? il devrait ...

dehors, c'est le déluge, ma fenetre de chambre grande ouverte. J'aimerai tant me blottir sous la couette avec Elle à écouter la pluie, à se tenir chaud. Curieusement, cette envie me fait sourire, pas de douleur aujourd'hui. Simplement une foule de souvenirs - doux souvenirs - qui vient me titiller les sens. Sa chaleur, sa douceur, son odeur, son parfum, ... Me blottir sous la couette avec ces souvenirs, serrer la couette contre moi, croire qu'Elle est là ?

Il pleut dehors mais aujourd'hui il ne pleut pas dans mon coeur ...

Qu'il est difficile parfois, lorsqu'on signe un SMS de ne pouvoir écrire que "bisous"

alors qu'on voudrait crier "Je T'aime"

encore et encore ? se lacher ici pour larguer tous ces poids qui m'empechent d'avancer. prendre conscience des choses. Arrêter de se voiler la face. Essayer de comprendre ce que l'autre resssent. Se mettre à sa place. Penser comme Elle ? Comprendre son fonctionnement, ma passion, sa liberté, si je m'approche trop, Elle fuit. Lui laisser sa bulle, ne pas envahir son espace vital. La laisser venir lorsqu'Elle en a envie et seulement là ?

Mais alors renier mes désirs et mes besoins ? les adapter sans doute.

Les passionnés rencontrent des terre à terre, les calins des non calins. Comment se fait l'équilibre ? les contraires s'atirent ou qui se ressemble s'assemble ? Se prendre la compléxité de la nature humaine en pleine face.

Et puis parler, jour après jour avec Toi, drôle de thérapie ! Toi qui a débarqué par hasard dans ma vie, et à qui je parle sans retenue. Toi qui a vécu une semblable histoire, Toi qui me ressemble par ton côté entier, mais Toi qui a déjà compris que l'Amour est un ensemble de compromis, alors que je laisse ma nature parfois revenir au galop.

Mais ce qui m'a fait le plus peur, dans la situation dans laquelle j'étais avec Elle, c'est de la perdre. Je l'ai magnifiée, placée sur un pieds d'estal, je ne lui trouvais pas de défaut, alors qu'Elle doit en être pleine comme tout le monde ...

J'ai enduré des situations où sa méchancheté n'avait d'égal que sa beauté.

Pour ne pas la perdre ...

J'ai parfois attendu le mot gentil, le sourire, le baiser (???) qui n'est jamais venu ! Comme un chien qui attends une carresse, qui a confiance en son maître ...

Parfois, comme disait J.Brel, j'étais l'ombre de sa main, l'ombre de son chien ... sauf que j'avais l'impression d'être l'ombre de l'ombre du chien qu'Elle n'avait pas ...

L'Amour rend aveugle ! et quand on recouvre la vue ... c'est pour percevoir l'ensemble des dégats, de ce qu'on a enduré, subit ... l'Amour à sens unique ... quel gachis ...